PWM = Pulse Width Modulation, ce qui donne en français.
MLI = Modulation de Largeur d'Impulsion.
Est une technique utilisée pour générer des signaux continus à l'aide de circuits à fonctionnement tout ou rien,(0 ou 1),
en faisant varier la largeur du 1, cella permet d'obtenir toutes les valeurs de 0 à la tension d'alimentation.
Ce qui permet le pilotage de ces éléments via un microprocesseur, ouvrant ainsi la voie à une multitude d'applications,
seule limite notre petit cerveau.
Des coupleurs PWM (Pulse Width Modulation) ou MLI (Modulation de Largeur d´Impulsion) ont fait aussi leur apparition, en fait il s´agit
d´un convertisseur de tension continu / continu qui élève la tension de la batterie du porteur afin de pouvoir compenser les pertes dans
la (les) diode d´isolation.
Il s´agit la, plus d´un chargeur performant, que d´un véritable coupleur, et le prix va de paire avec le degré de sophistication.
Dans un but de réflexion, bien que parfaitement réalisable, je vous propose les lignes suivantes.
Étage de puissance coupleur PWM:

Le principe de fonctionnement est simple, on va faire conduire Q1, il va commuter la self L1, la relier à la masse, dés que le transistor ne conduit plus L1 va restituer le courant
quelle aura emmagasinée, et ainsi de suite.
On peut voir, si on retire le circuit de commande et le transistor, (ligne positive de l´alimentation en rouge sur le schéma),
que l´on est en présence d´un simple répartiteur.
Avec un montage de ce type, ´boost´ qui est élévateur de tension, en sortie on aura
toujours la tension de la batterie porteur moins la chute de tension dans la diode,
ceci même si le convertisseur ne fonctionne pas. Ce qui implique que l´on ne pourra jamais avoir en sortie une tension inférieure à
la tension d´alimentation.
Cette contrainte technologique due a la conception même de l´élévateur de tension type boost fait que l´on ne pourra réguler l´intensité de
sortie que dans une certaine plage.
En fait pour réguler intensité le convertisseur va descendre la tension de sortie or on a vu que l´on peut pas descendre sous
la tension d´alimentation, donc a partir de ce point il n´y aura plus de régulation d´intensité.
Un convertisseur élévateur de tension de ce type
Notez la taille imposante des refroidisseurs.
peut servir de coupleur pwm, il suffit de mettre un
relais en entrée, ce qui à pour effet de couper l´alimentation du convertisseur et de plus ça isole complètement les deux batteries, si on utilise une platine capable
de mesurer la tension de la batterie moteur, on est sur de charger uniquement lorsque l´alternateur fournit du courant.
Une diode en sortie pour éviter que la batterie AUX ne se vide dans les condensateurs de sortie du convertisseur DC DC, à long terme, cette diode D2 sur le schéma
n´est pas indispensable mais fortement recommandée, car il à déjà D1, il ne reste plus ensuite à régler la tension de sortie à 14.4 Volts,
attention en début de charge ça va chauffer, si la batterie à charger est un peu faiblarde, quand on tire les 10 / 12 Ampères, il faut mettre de bons
refroidisseurs, mieux, ventiler l´ensemble.

On modifiant un peu le convertisseur de base, le transistor de commutation, le doubler par exemple, on pourrait monter à des courants de charge de l´ordre de 20/25 Ampères, ce qui serait idéal.
Le principe peut aussi servir de
chargeur de batteries autonomes, on remplace la batterie moteur par une alimentation pour ordinateur, on peut en trouver sur les
brocantes pour une misère, dans ce cas les relais ne sera plus indispensable.
Dans l´absolu ce type de ´coupleur´ est idéal, pas de dépassement du courant de charge, on à un véritable générateur de courant constant,
et pas un générateur de tension constante, comme les coupleurs à relais, cella à comme avantages de préserver les relais, l´électronique, les batteries qui seront
dorlotées, de plus on peut dimensionner les câbles d´alimentation au mieux, il y passera toujours au plus 15 Ampères quelque soit l´état de
charge de la batterie.
Restons réalistes ce type de convertisseur ´boost´ à un défaut, dés qu´il est alimenté, même si l´étage PWM ne fonctionne pas, il présentera toujours en sortie la tension d´alimentation
moins les chutes de tension dans le montage, sauf si à coupure de la ligne positive, diode, self, etc,.., voir schéma de principe au début, c´est dire que pour fonctionner a peu prés bien il faudrait
en entrée une tension maximum de 8 à 10 volts ne variant pas, ce qui n´est pas dans le cas dans nos voitures ou l´alternateur nous fait monter
la tension à 14.4 Volts, d´où l´ajout de la résistance de puissance pour faire tomber cette tension.
Si en sortie nous avons moins que la tension d´alimentation, en théorie c´est impossible, la platine de régulation ne sert à rien et c´est comme si nous
étions en direct sur l´alimentation primaire, seule cette résistance de puissance limitera le courant.
Il nous faut donc nous tourner vers des convertisseurs type FLYBACK mieux SEPIC pas faciles à trouver pour de fortes puissances.
De plus il faut faire attention a ce que la résistance de puissance qui sert a mesurer le courant ne soit pas insérée dans le circuit
négatif, ce qui est les cas dans ce modèle, au quel cas il faudrait deux batteries ou le póle négatif est séparée pas facile
a réaliser dans nos camions.
Pour les pros et curieux.
De même pour la batterie de servitude on pourrait la mettre en 24 Volts, en réglant la tension de sortie du convertisseur à 28,8 Volts, car en 24 volts
les pertes dans les circuits sont moindres, ce qui ne serait que économie.
Et même aller plus loin car ce type de convertisseur monte allègrement à 80 Volts en sortie,
par contre le courant de charge ne serait de l´ordre de 5 / 6 Ampères.
On pourrait aussi monter 2 convertisseurs en parallèle, un qui serait réglé à 13.8 Volts, et l´autre à 14.4 Volts, au départ les
deux fonctionnent, donc courant de charge maximum, quand on arrive à 13.8 Volts le premier stop, on diminue le courant de charge,
son copain finit la charge tout seul pépère.
Réalisation d´un chargeur de batteries sur le même principe.